9

Que faut-il vérifier avant de signer un contrat de location ?

La signature d’un contrat de location est une étape essentielle dans la relation entre un locataire et un propriétaire. Qu’il s’agisse d’un logement, d’un local commercial ou professionnel, ce contrat encadre juridiquement les droits et obligations de chaque partie.
Cependant, le signer sans attention peut entraîner des litiges ou des pertes financières.

Voici les 10 points essentiels à vérifier avant de signer un contrat de bail en Algérie.

1. Vérifiez l’identité du bailleur

Avant toute chose, assurez-vous que la personne avec qui vous signez est bien :

  • Le propriétaire légal du bien, ou

  • Dûment mandaté par une procuration notariée

Demandez une copie de la pièce d’identité et du titre de propriété ou de l’acte de possession.

2. Vérifiez les caractéristiques du bien

Le contrat doit clairement mentionner :

  • L’adresse exacte du bien

  • Sa superficie, le nombre de pièces

  • Les annexes incluses (garage, terrasse, meubles, climatisation…)

Tout équipement ou aménagement fourni doit être spécifié.

3. Durée du bail et renouvellement

Le contrat doit indiquer :

  • La durée exacte du bail (souvent 1 an renouvelable)

  • Les conditions de renouvellement ou de résiliation

  • Le préavis exigé pour quitter les lieux (souvent 3 mois)

4. Montant du loyer et modalités de paiement

Assurez-vous que le contrat précise :

  • Le loyer en chiffres et lettres
  • La date d’échéance (début ou fin du mois)
  • Le mode de paiement (espèces, virement, chèque)
  • Si les charges sont incluses (eau, électricité, entretien…)

Exigez des reçus de paiement chaque mois.

5. Dépôt de garantie (caution)

  • Confirmez le montant exact de la caution
  • Vérifiez les conditions de restitution
  • Mentionnez dans le contrat que la somme a bien été versée

Préférez un reçu ou une clause claire.

6. État des lieux d’entrée

Avant d’emménager, réalisez un état des lieux complet :

  • Vérifiez les murs, sols, portes, fenêtres
  • Testez l’électricité, la plomberie, le gaz
  • Prenez des photos datées et faites signer un document commun

C’est votre preuve en cas de litige à la sortie.

7. Réparations et entretien

Le contrat doit préciser qui est responsable de :

  • L’entretien courant
  • Les réparations majeures
  • Les pannes imprévues

⚠️ En général :
Le locataire = réparations mineures
Le propriétaire = grosses réparations structurelles

8. Résiliation anticipée

Lisez attentivement les clauses concernant :

  • Le droit de résilier avant terme
  • Les démarches à suivre
  • Les indemnités éventuelles

N’hésitez pas à négocier ce point avant de signer.

9. Signature et légalité du contrat

  • Le contrat doit être signé par les deux parties
  • Chaque page doit porter les initiales
  • Précisez la date et le lieu de signature
  • Pour plus de sécurité, faites légaliser le contrat chez un notaire

10. Conservez plusieurs exemplaires

Chaque partie doit garder un original signé. Il est conseillé de :

  • Numériser le contrat
  • L’archiver en lieu sûr

En résumé

Un contrat de location est un engagement juridique, pas une simple formalité.
Prenez le temps de lire chaque clause, posez des questions, et demandez conseil en cas de doute.

📩 Besoin d’une aide pour relire ou rédiger un contrat de bail ?
Notre cabinet vous accompagne pour sécuriser votre location avant signature.

📞 Prenez rendez-vous ici → [Lien de contact]

4

Vous avez été licencié(e) : quels sont vos droits en Algérie ?

Perdre son emploi est souvent un moment difficile, mais cela ne signifie pas que vous perdez vos droits.
Le droit algérien protège les travailleurs en cas de licenciement, qu’il soit justifié ou abusif.

Dans cet article, découvrez vos droits en tant que salarié licencié, et comment réagir légalement en cas de rupture du contrat de travail.

Qu’est-ce que le licenciement selon la loi ?

Le licenciement est la rupture du contrat de travail décidée par l’employeur. Il peut être :

  1. Licenciement fondé : pour faute grave ou cause réelle et sérieuse (absences injustifiées, insubordination…)

  2. Licenciement abusif : sans justification valable ou sans respecter les procédures légales

Référence : Loi n° 90-11 relative aux relations de travail, notamment l’article 73.

Vos droits en cas de licenciement

1. Préavis obligatoire

Si le licenciement n’est pas pour faute grave, l’employeur doit respecter une période de préavis (souvent 1 mois).
Si ce délai n’est pas respecté, vous avez droit à une indemnité compensatoire.

2. Documents à obtenir

L’employeur doit vous remettre :

  • Une attestation de travail
  • Les fiches de paie
  • Une attestation CNAS (relevé de cotisations)

Ces documents sont essentiels pour retrouver un emploi ou accéder à certaines aides.

3. Indemnité pour licenciement abusif

En cas de licenciement injustifié, vous pouvez saisir le tribunal pour demander :

  • Une indemnité financière, calculée selon :
    • Votre ancienneté
    • Votre salaire
    • Les circonstances du licenciement

Délai légal : Vous devez agir dans l’année suivant le licenciement.

4. Droit de recours

Vous avez le droit de :

  • Contester le licenciement devant le tribunal compétent
  • Saisir l’Inspection du travail pour une tentative de médiation

Ces démarches sont gratuites et protégées par la loi.

5. Accès à la sécurité sociale ou au chômage

Si vous êtes affilié à la CNAS ou la CASNOS, vous pouvez bénéficier :

  • D’une allocation chômage temporaire
  • Du maintien de la couverture sociale pendant une période donnée

Licenciement pour faute grave : que dit la loi ?

Certaines fautes graves justifient un licenciement immédiat, comme :

  • Vol ou fraude sur le lieu de travail
  • Absences prolongées sans justification
  • Divulgation de secrets professionnels
  • Agressions verbales ou physiques

⚠️ Ces fautes doivent être prouvées et constatées. Vous avez le droit à une audition disciplinaire.

Que faire après le licenciement ?

  1. Demandez les motifs écrits du licenciement
  2. Récupérez vos documents professionnels
  3. Contactez l’Inspection du travail de votre wilaya
  4. Consultez un juriste ou avocat
  5. Engagez un recours en justice si vos droits sont bafoués

Conseil juridique

Ne signez jamais une “démission déguisée” ou un document vous privant de vos droits sans consulter un spécialiste.
Certains employeurs peuvent abuser de cette pratique pour éviter de verser des indemnités.

Vous avez été licencié(e) récemment ?

Notre cabinet vous aide à :

  • Vérifier la légalité du licenciement
  • Estimer vos droits à indemnisation
  • Vous représenter devant les juridictions compétentes

📞 Prenez rendez-vous pour une consultation → [Lien vers la page contact]

10

Les étapes pour créer une entreprise en Algérie : Guide pratique

La création d’une entreprise en Algérie est un processus juridique et administratif qui suit des étapes bien définies. Que vous soyez entrepreneur local ou investisseur étranger, ce guide vous présente les démarches essentielles pour établir votre société en toute conformité avec la législation algérienne.

1. Choisir la forme juridique de l’entreprise

La première étape consiste à choisir la forme juridique adaptée à votre activité et au nombre d’associés. Les formes les plus courantes en Algérie sont :

  • SARL (Société à responsabilité limitée) : idéale pour les PME, nécessite au moins deux associés.

  • EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) : pour les entrepreneurs individuels.

  • SPA (Société par actions) : adaptée aux grands projets et aux partenariats d’envergure.

  • SNC / SCS : formes destinées aux sociétés familiales ou à petite échelle.

2. Réserver la dénomination commerciale

Il faut choisir un nom unique et le réserver via la plateforme du Centre National du Registre de Commerce (CNRC) :

  • Vérifiez la disponibilité du nom.
  • Réservez-le en ligne ou directement auprès d’une antenne CNRC.

3. Rédiger les statuts de la société

Les statuts contiennent toutes les informations légales :

  • Dénomination sociale
  • Objet de la société
  • Capital social
  • Siège social
  • Identité des associés et du gérant

Il est fortement conseillé de faire appel à un conseiller juridique ou un notaire pour cette étape.

4. Ouvrir un compte bancaire et déposer le capital

  • Ouvrez un compte bancaire au nom de la société en formation.
  • Déposez le capital indiqué dans les statuts.
  • Obtenez une attestation de dépôt de capital.

🔎 À noter : aucun montant minimum n’est requis pour une SARL, mais un capital de 100 000 DZD est recommandé.

5. Légalisation et authentification des documents

  • Légalisez les signatures chez un notaire ou à la mairie.
  • Authentifiez les statuts auprès d’un notaire.

6. Immatriculation au Registre de Commerce

Rendez-vous au CNRC pour déposer votre dossier complet :

  • Formulaire d’immatriculation
  • Copies des pièces d’identité des associés
  • Statuts signés
  • Attestation de dépôt de capital
  • Justificatif de siège (contrat de location ou acte de propriété)
  • Certificat de réservation du nom

Délai : en général 3 à 5 jours ouvrables.

7. Obtention des numéros fiscaux et codes d’activité

Après l’immatriculation, procédez aux inscriptions suivantes :

  • Numéro d’identification fiscale (NIF) auprès des impôts
  • Enregistrement à la CNAS / CASNOS (sécurité sociale)
  • Numéro d’identification statistique (NIS) auprès de l’ONS

8. Préparation du siège et démarrage de l’activité

  • Aménagez votre siège en fonction de l’activité
  • Affichez une plaque avec la raison sociale et le numéro de registre
  • Démarrez votre activité de manière officielle

Conseils pratiques :

  • Soyez précis et rigoureux lors de la rédaction des statuts.
  • Assurez-vous que le siège social soit conforme et régulier.
  • Tenez-vous à jour sur les obligations fiscales et juridiques.

Besoin d’un accompagnement professionnel ?

Notre cabinet vous accompagne à chaque étape de la création de votre entreprise : réservation du nom, rédaction des statuts, dépôt du dossier et suivi administratif.

Contactez-nous pour une consultation → [Lien vers page de contact]

8882c03e0bdbad74121725fa50a37250

Comment rédiger un contrat de partenariat commercial efficace en Algérie ?

Dans un monde des affaires en constante évolution, le partenariat commercial est un excellent levier pour unir les forces, mutualiser les ressources et faire croître une activité.
Mais sans un contrat de partenariat clair, précis et bien structuré, cette relation peut rapidement virer au conflit.

Dans cet article, découvrez les étapes clés pour rédiger un contrat de partenariat réussi, conforme au droit algérien.

Qu’est-ce qu’un contrat de partenariat ?

Le contrat de partenariat est une convention entre deux ou plusieurs parties (personnes physiques ou morales) qui s’engagent à collaborer dans un objectif économique commun, en partageant les bénéfices et les pertes.

🔎 En Algérie, ce type de contrat est régi par les articles 416 à 439 du Code civil, et parfois par des dispositions du Code de commerce (loi 05-10).

Étapes pour rédiger un contrat de partenariat solide

1. Identification des parties

Le contrat doit indiquer avec précision :

  • Le nom complet de chaque partenaire

  • Le numéro de registre de commerce ou de pièce d’identité

  • L’adresse officielle

  • La qualité (personne physique, société, représentant légal…)

🔐 Une identification claire prévient toute confusion ou contestation future.

2. Définir l’objet du partenariat

Spécifiez clairement la nature de l’activité ou du projet :

  • Commerce de produits

  • Prestation de services

  • Investissement dans un bien ou une structure

💡 Un objet précis limite les interprétations et sécurise les engagements.

3. Apports et capital

  • Quel est le capital initial du partenariat ?

  • Que fournit chaque partenaire ? (argent, matériel, expertise)

  • Les apports sont-ils égaux ?

  • Existe-t-il une évaluation des apports en nature ?

🧾 Joignez si possible des documents justificatifs pour chaque apport.

4. Répartition des bénéfices et pertes

  • Comment seront partagés les bénéfices ?

  • En parts égales ou proportionnelles aux apports ?

  • Comment seront gérées les pertes ?

⚠️ En l’absence de clause, la loi suppose un partage égal.

5. Gestion et prise de décision

  • Qui assure la gestion quotidienne ?

  • Existe-t-il un besoin de co-signature pour les engagements ?

  • Quelles sont les responsabilités de chaque partenaire ?

📌 Il est possible de nommer un gérant associé ou un tiers.

6. Durée du contrat et résiliation

  • Le contrat est-il à durée déterminée ou indéterminée ?

  • Quelles sont les conditions de résiliation ?

  • Est-il possible pour un partenaire de se retirer ? À quelles conditions ?

📝 Mieux vaut prévoir ces situations pour éviter des ruptures conflictuelles.

7. Clause de règlement des litiges

  • Les parties optent-elles pour un règlement amiable ?

  • Un recours à l’arbitrage ou au tribunal est-il prévu ?

  • Quelle juridiction est compétente ?

⚖️ Cette clause est essentielle pour anticiper les différends.

8. Clauses supplémentaires recommandées

  • Non-concurrence

  • Confidentialité des informations

  • Propriété des biens ou de la marque

  • Modification du contrat

Conseils juridiques :

  • Évitez les modèles génériques sans adaptation à votre cas
  • Faites relire le contrat par un avocat ou un juriste spécialisé
  • Signez deux exemplaires originaux minimum
  • Si possible, faites légaliser le contrat chez un notaire ou à la mairie

En résumé

Un contrat de partenariat clair et bien rédigé est la clé de la réussite et de la sécurité juridique de toute collaboration commerciale.
Mieux vaut prévoir tous les scénarios à l’avance plutôt que de réparer les conflits plus tard.

📩 Besoin d’un contrat de partenariat sur mesure ?
Notre cabinet vous accompagne dans la rédaction et la validation de vos documents juridiques.

📞 Prenez rendez-vous maintenant → [Lien vers la page contact]

2

Introduction au droit de la famille en Algérie

Entre protection, organisation et résolution des conflits familiaux

Le droit de la famille est l’une des branches les plus sensibles et importantes du système juridique algérien. Il régit les relations personnelles et patrimoniales entre les membres de la famille, notamment le mariage, le divorce, la pension alimentaire, la garde des enfants, la filiation, l’héritage, etc.

En Algérie, le droit de la famille tire sa source principale de la charia islamique, tout en respectant les dispositions de la Constitution et du Code civil.

Qu’est-ce que le droit de la famille ?

Le droit de la famille, également appelé Code de la famille, est régi par l’ordonnance 84-11 du 9 juin 1984, modifiée et complétée à plusieurs reprises. Il vise à organiser les relations familiales dans un cadre équilibré, en protégeant les droits de chaque membre de la famille.

💍 1. Le mariage et ses conditions

Le mariage en droit algérien est un acte civil et religieux à la fois. Il doit répondre aux conditions suivantes pour être reconnu légalement :

  • Consentement mutuel des deux époux

  • Présence d’un tuteur pour la femme (wali)

  • Versement d’une dot (sadaq)

  • Témoins valables

  • Rédaction d’un acte officiel enregistré auprès de l’état civil

⚠️ Le mariage non enregistré (mariage coutumier) n’est pas reconnu juridiquement.


💔 2. Le divorce et ses formes

Le divorce peut être prononcé de plusieurs manières :

  • À l’initiative de l’époux (talaq)

  • À la demande de l’épouse pour des raisons légales : mauvais traitement, absence, non-entretien…

  • Par consentement mutuel

  • Par décision judiciaire en cas de litige

✅ Le divorce doit toujours faire l’objet d’un jugement officiel après tentative de conciliation.


👶 3. La garde des enfants et la pension alimentaire

La garde (hadana) :

  • Généralement attribuée à la mère après le divorce, sauf empêchement légal

  • Le père conserve un droit de visite régulier

  • La garde peut être retirée en cas de négligence, remariage, ou danger pour l’enfant

La pension alimentaire (nafaqa) :

  • À la charge du père, elle couvre : nourriture, habillement, soins, scolarité

  • Elle est fixée par le juge selon les ressources de l’époux et les besoins de l’enfant


🧬 4. La filiation et son établissement

La filiation est un droit fondamental. Elle s’établit par :

  • Le mariage légal entre les parents

  • La reconnaissance volontaire du père

  • Une décision judiciaire (possibilité de recours à des tests ADN)

📌 La filiation en cas de relations illégitimes n’est pas reconnue.


⚖️ 5. L’héritage et la succession

La succession en Algérie est régie par la charia islamique, avec quelques règles particulières :

  • La succession commence après le paiement des dettes et exécution des volontés

  • Seuls les héritiers légaux peuvent prétendre à un partage

  • Un tiers au maximum de la succession peut être légué par testament


📌 Points à retenir

  • Le juge aux affaires familiales est compétent pour toutes les questions relatives à la famille

  • La confidentialité des procédures est garantie

  • Les décisions doivent respecter la charia et l’ordre public

  • Le recours à un avocat est fortement recommandé pour défendre vos droits


🛡️ Le rôle de l’avocat dans les affaires familiales :

Un avocat spécialisé vous accompagne dans :

  • La rédaction d’actes juridiques (contrat de mariage, demande de divorce, convention parentale…)

  • La représentation devant les tribunaux

  • Les démarches de médiation familiale

  • L’obtention d’un jugement de garde, de pension, ou d’héritage


✅ En résumé

Le droit de la famille en Algérie est un équilibre entre valeurs religieuses, justice et modernité.
Mieux le comprendre, c’est pouvoir faire valoir ses droits tout en préservant l’unité et la dignité familiale.


📩 Vous avez un litige familial ?
Notre cabinet vous conseille et vous accompagne en toute discrétion et avec humanité.

📞 Contactez-nous pour une consultation → [Lien vers la page contact]

2ca2ba10a2ad91537007bd1fe48898c1

Louer un logement en Algérie : quels sont vos droits et obligations ?

Guide juridique pour locataires et propriétaires

La location immobilière est l’un des contrats les plus répandus en Algérie, qu’il s’agisse d’un logement à usage d’habitation ou d’un local à usage commercial.
Pourtant, de nombreux conflits locatifs naissent d’un manque de connaissance des droits et obligations juridiques des deux parties.

Ce guide vous présente l’essentiel du cadre légal algérien applicable à la location, basé principalement sur le Code civil (articles 467 à 514).


📄 Qu’est-ce qu’un contrat de location ?

Un contrat de location (ou bail) est un accord entre un propriétaire (bailleur) et un locataire (preneur), par lequel ce dernier bénéficie de l’usage d’un bien immobilier moyennant un loyer, et pour une durée déterminée.


Droits du locataire

  1. Jouir paisiblement du bien loué, sans ingérence injustifiée du propriétaire

  2. Bénéficier d’un loyer stable, sauf clause ou préavis légal autorisant une révision

  3. Être protégé contre une expulsion abusive, sauf décision judiciaire

  4. Exiger les réparations importantes qui relèvent du propriétaire

  5. Récupérer la caution à la fin du bail, si aucun dégât n’est constaté


Obligations du locataire

  • Payer le loyer à la date convenue

  • Utiliser le logement selon sa destination

  • Ne pas modifier les lieux sans autorisation

  • Respecter les clauses du contrat

  • Restituer le bien dans l’état initial à la fin du bail

  • Ne pas sous-louer ou céder le bail sans accord écrit du propriétaire


Droits du propriétaire

  • Percevoir le loyer régulièrement

  • Imposer des conditions contractuelles claires (durée, dépôt de garantie…)

  • Exiger l’entretien normal du bien

  • Demander la résiliation du bail en cas de non-respect

  • Réclamer réparation des dégradations ou des retards de paiement


Pourquoi rédiger un contrat écrit ?

Même si la location verbale est admise, un contrat écrit permet de :

  • Définir les engagements de chaque partie

  • Éviter les malentendus

  • Faciliter les démarches judiciaires en cas de litige

Le contrat peut être authentifié chez le notaire ou légalisé à la mairie pour plus de force juridique.


Litiges fréquents

Voici quelques situations rencontrées fréquemment :

  • Retard ou non-paiement du loyer

  • Refus de réparation par le bailleur

  • Expulsion sans jugement

  • Non-remboursement de la caution

  • Changement d’activité dans un local commercial sans autorisation


Quand recourir à la justice ?

Si la négociation à l’amiable échoue, chaque partie peut :

  • Le bailleur : saisir le tribunal pour demander une expulsion ou des indemnités

  • Le locataire : contester l’expulsion, réclamer la restitution de la caution ou exiger des réparations

Le contentieux est généralement traité au tribunal civil territorialement compétent.


Conclusion

Un contrat de location bien rédigé protège aussi bien le locataire que le propriétaire.
Connaître vos droits et vos devoirs est indispensable pour vivre (ou louer) en toute sérénité et prévenir les conflits.


📩 Vous avez besoin d’aide pour rédiger ou réviser un bail ?
Notre cabinet vous accompagne dans toutes vos démarches juridiques.

📞 Prenez rendez-vous → [Lien vers la page contact]